En vacances dans la vallée des Ait Bougmez, voici quelques idées de sortie.

Qu’elle est verte, la Vallée heureuse marocaine… Montagnes au charme sauvage, villages perchés, îlots de verdure… Découvrez ces terres préservées de l’Atlas marocain. Dans le Haut Atlas, la vallée des Aït Bougmez, à quatre heures de route à l’ouest de Marrakech, égraine une myriade de villages accrochés aux flancs des montagnes.

Ces hameaux de terre ocre se fondent dans un décor minéral cisaillé de canyons d’où émerge une oasis verdoyante. Pour profiter de ce havre de paix, les balades peuvent se faire à partir d’un village ou par étapes, à pied, seul ou en groupe.

Flâner dans les vergers
En partant du village de Zawyat Oulmzi, situé à 1 781 mètres d’altitude, on suit à pied le sentier qui nous emmène au lac d’Izourar, où les nomades posent leur tente pour l’été.
Au petit matin, la lumière d’automne inonde les champs de pommiers couverts de magnifiques fruits rouges prêts à être cueillis.
Cela fait au moins trente ans que ces arbres ont été introduits dans la vallée. Et depuis, tous les villages ou presque en cultivent.
Entourés des monts M’Goun, Azourki et Rat, ces vergers sont une belle invitation à flâner le long des canaux d’irrigation.

Pénétrer le grenier de Sidi Moussa
Au sommet de la montagne, à 3 heures de marche de Touda, on découvre une bâtisse fortifiée construite en bois de genévrier et en terre. Elle abrite le tombeau du marabout Sidi Moussa, un saint vénéré pour ses dons de guérisseur et ses pouvoirs d’interprétation des rêves. Ce lieu sacré servait aussi de grenier collectif pour stocker et conserver les récoltes.
A l’intérieur, on trouve des loges dans lesquelles les villageois mettaient à l’abri leurs biens de valeur et leurs bijoux.
De la terrasse, la vue panoramique exceptionnelle offre un étonnant contraste entre cette oasis verdoyante et les montagnes désertiques.

Se tatouer au henné
Direction Zawyat Oulmzi, petit village à 2100m où la famille d’Ahmed partage avec ses visiteurs les traditions berbères.
Au programme : préparation et dégustation du couscous, tatouage au henné et cuisson du pain dans un four en pierre.
En cuisine s’affairent quatre générations de femmes aux visages éclatants, qui transmettent leur savoir-faire avec générosité.

Faire des emplettes au souk de Tabant
Réputée pour son souk, la petite ville de Tabant est considérée comme le chef-lieu de la vallée.
Tous les dimanches, les villageois y débarquent à dos de mulet, à pied et, depuis très peu de temps, en voiture, pour vendre et acheter des produits frais et toutes sortes de marchandises : de la laine, des moutons ou des paniers en osier… Les étals colorés débordent sur les trottoirs.
On discute, on échange, on troque… Un lieu incontournable pour faire des affaires dans la vallée.

Admirer la faune des hauts plateaux
Près de 2 heures de marche sont à prévoir pour atteindre le lac d’Izourar depuis le village de Zawyat Oulmzi.
Sur le chemin, les falaises minérales cèdent peu à peu la place à une vaste steppe dominée par le mont Wawgoulzat, culminant à 3 763 mètres.
Des plaines que les nomades empruntent en octobre, pour emmener leurs troupeaux en transhumance.
Ces hauts plateaux hébergent aussi des oiseaux aux noms poétiques : la bergeronnette des ruisseaux, la rubiette de Moussier ou la linotte mélodieuse.
Une fois passé le col de Tizi n’Taghfist (2 540 mètres d’altitude), on aperçoit l’étendue d’eau aux reflets d’argent au bord de laquelle on plantera la tente.

Déchiffrer les pétroglyphes
Avant de regagner Marrakech, un détour par le col de Tizi n’Tirghist (2 629 m d’altitude) s’impose pour faire un saut dans l’histoire de la région.
C’est ici que des géologues ont découvert des pierres couvertes de gravures (pétroglyphes) qui seraient vieilles de 4 000 ans.
Ces découvertes archéologiques attesteraient de la présence d’hommes préhistoriques dans le Haut Atlas, sans doute originaires du Sahara.

Venez prendre de l’altitude le temps d’un séjour  dans la vallée des Bougmez 😍

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